La décarbonation du transport en mer et sur voie d’eau donne naissance à de nouveaux engins flottants. Les experts du maritime et du fluvial ont donc proposé des désignations françaises et des définitions qui permettent de mieux connaître les systèmes de transport en vogue aujourd’hui. Découvrez ce vocabulaire publié par la Commission d’enrichissement de la langue française au Journal officiel du 25 juin 2024.
Cette liste comporte des termes liés aux évolutions en matière de propulsion, aux aspects logistiques du transport maritime ainsi qu’à ceux du transport fluvial.
Un transport maritime plus écologique
Connaissez-vous la spécificité du cargo Pyxis Ocean, qui a quitté Singapour pour le Brésil en août 2023 ? C’était le premier navire à propulsion éolienne ou navire éolien (wind-powered cargo ship, wind-powered vessel), un bateau qui avance grâce à la seule énergie du vent. Quand la propulsion éolienne n’utilise que des voiles, et pas d’autres équipements comme des rotors ou des cerfs-volants, on parle plus précisément de navire (à propulsion) vélique : c’est ainsi que le navire Canopée a transporté des éléments de la fusée Ariane 6 lors de plusieurs trajets entre des ports européens et la Guyane.
D’autres navires utilisent l’énergie éolienne, mais de façon non exclusive. Ainsi, le navire à assistance éolienne (wind-assisted ship, wind-assisted vessel) est mû par le vent, ce qui permet de réduire l’impact environnemental, en complément d’une propulsion motorisée, qui maintient la performance de navigation du navire. Lorsque la propulsion non motorisée du navire à assistance éolienne n’est assurée que par des voiles, on parle de navire à assistance vélique (wind-assisted propulsion, WASP).
Logistique du secteur maritime
Les experts du maritime précisent également dans cette liste les définitions de l’avitailleur (ou navire ravitailleur), du navire de service et du (navire) porte-barges ou NPB (barge carrier, lighter aboard ship, LASH), afin de bien distinguer les fonctions logistiques de ces différents navires qui œuvrent par exemple pour d’autres navires, pour des installations portuaires ou pour des infrastructures en haute mer, selon les cas.
Enfin, la manutention de conteneurs sur les aires de stockage des terminaux portuaires peut être effectuée grâce à un chariot cavalier (straddle carrier).
Sur l’eau comme sur des rails
Le train de bateaux ou train fluvial (platooning, vessel train, Schiffszug en allemand) permet de faire des économies de personnel lors du transport sur les voies d’eau : il est composé d’un bateau de tête (lead vessel), avec à son bord un équipage complet, qui dirige à l’aide de commandes à distance des bateaux suiveurs, sans équipage ou pourvus d’un équipage minimal.
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