Un français moderne pour dire les énergies fossiles

L'industrie du pétrole et du gaz, énergies millénaires, n'en fait pas moins l'objet d'évolutions techniques, dont les termes nous arrivent souvent en anglais. Les experts des énergies fossiles sont donc allés puiser des équivalents dans la langue française : découvrez la nouvelle liste publiée par la Commission d’enrichissement au Journal officiel du 26 novembre 2021.

Plusieurs termes se réfèrent à l’extraction en mer. Les experts ont souhaité distinguer en français la notion de structure et celle de système, ce que ne fait pas nécessairement l’anglais : on parlera ainsi de structure gravitaire (gravity-based structure, gravity-based system), mais de système de production sous-marin ou SPS (subsea production system ou SPS) et de système de séparation et de production sous-marin ou SSPS (subsea separation and production system ou SSPS).

Dans la chaîne du GNL mise en place lorsque la construction d’un gazoduc n’est pas envisageable, la dernière étape est la regazéification du GNL (LNG regasification),qui consiste à reconvertir à l’état gazeux du gaz naturel préalablement liquéfié pour être transporté.

Dans le même ordre d’idées, la vaporisation de gaz de pétrole liquéfié ou GPL (LPG vaporization) reconvertit à l’état gazeux du gaz de pétrole qui a été préalablement liquéfié par compression.

Enfin, la Commission consacre le terme hydrogène naturel (native hydrogen, natural hydrogen) pour désigner cet hydrogène qui se dégage sous forme d’émanations au fond des océans, à la surface de la terre ou encore dans des mines souterraines, les sources les plus remarquables étant exploitées au Mali. Comme souvent, native n’a pas été traduit pas « natif » mais par un adjectif plus explicite et qui est en cohérence avec la notion de gaz naturel.

Retrouvez deux autres nouveaux termes du pétrole et du gaz, à extraire de la base de données FranceTerme : souteur de GNL et système de positionnement dynamique ou SPD.