À l’approche des championnats d’Europe de judo, qui se déroulent fin avril au Monténégro, et des championnats du monde (à Budapest en juin), de nouveaux concepts ont été définis par les experts de cette discipline. Qu’ils soient proposés en remplacement d’un terme anglais (golden score) ou japonais (kumi kata), découvrez ces termes publiés par la Commission d’enrichissement de la langue française au Journal officiel du 18 avril 2025.
Cette liste comporte des termes d’ordre général liés à la pratique de ce sport, et des termes plus spécifiques permettant d’appréhender le combat dans ses aspects techniques.
Quelques termes généraux
Pour évoquer la célèbre tenue des judokas, le grand public utilise généralement le terme kimono, mais ce mot se rapporte en fait à l’ensemble des vêtements traditionnels japonais. Le terme exact pour désigner le kimono de judo est judogi (prononcer « judogui »).
Les experts du judo distinguent deux réalités que recouvre dans leur sport l’anglicisme coach : à côté du concept d’entraîneur, -euse, ils proposent l’équivalent, plus spécifique, entraîneur, -euse en compétition. Cette personne conseille techniquement, tactiquement et mentalement un sportif ou une équipe au cours d’une compétition.
Si cette dernière se déroule sans prise en compte des catégories de poids des participants, on parlera de compétition toutes catégories (open).
Cet art martial peut être pratiqué par des personnes en situation de handicap physique ou sensoriel : il s’agit alors de parajudo.
Sur le tatami
Une autre série de termes concerne des aspects techniques du combat.
La succession de gestes qui a lieu pendant les premières secondes suivant le salut peut être déterminante. Le japonais nomme cette phase kumi kata, l’anglais grappling ; nos experts français optent pour le terme prise de garde.
Deux autres techniques reçoivent une désignation officielle. La contrainte sur le coude de son adversaire (kansetsu waza ou arm lock) est appelée clé de bras. Quant au plongeon (diving), comme son nom le laisse deviner, c’est le fait de plonger la tête en avant sur le tapis ou de contraindre son adversaire à le faire (en compétition, ce geste dangereux vaudra la disqualification à son auteur…).
Enfin, à l’issue du temps règlementaire peut advenir une prolongation décisive (golden score) : à l’instar de l’échange décisif au volley-ball ou du jeu décisif au tennis, elle permet de départager les adversaires.
Pour devenir ceinture noire du vocabulaire du judo, consultez les fiches de ces termes !