Depuis leur tour de contrôle terminologique, les experts du transport et de la mobilité voient circuler de nombreux anglicismes dans le domaine de l’aérien, du mega hub au skip lagging. Ils proposent donc aujourd’hui des équivalents français et des définitions à quelques termes relatifs aux aéronefs ainsi qu’à des concepts d’ordre logistique ou commercial. Embarquement immédiat pour découvrir ce vocabulaire, publié par la Commission d’enrichissement de la langue française au Journal officiel du 7 mai 2025.
Sur le tarmac
À distinguer du tractage électrique, réalisé par un tracteur d’aéroport, le roulage électrique (electric taxi(ing), e-taxi(ing)) est effectué par un avion sur un aérodrome au moyen d’une propulsion électrique embarquée.
Pas besoin de piste de décollage ou d’atterrissage, en revanche, pour l’ADAV : un vertiport suffit à cet aéronef à décollage et atterrissage verticaux (vertical take-off and landing aircraft, VTOL), existant aussi en version électrique, que la Commission baptise électro-ADAV.
À l’escale
La connectivité aéroportuaire (airport connectivity) désigne l’importance de la desserte offerte par un aéroport (nombre et diversité des destinations desservies, fréquence des vols, facilité des correspondances).
Lorsque cette connectivité et le trafic de passagers d’un aéroport sont d’un niveau élevé, celui-ci est considéré comme un mégapivot (ou mégapôle) aéroportuaire (mega-hub airport).
Enfin, si, pour vous rendre à Helsinki depuis la France, vous optez pour un vol à destination de Bangkok avec escale dans la capitale finlandaise, vendu moins cher sur la plateforme de réservation que le trajet simple Paris-Helsinki, vous faites ce que l’anglais appelle du skip lagging ; en français, cette technique est nommée écourtement (volontaire) de trajet, ou encore escalotage – mot-valise associant « escale » et « escamotage ».
Ne vous contentez pas de survoler ces termes : consultez leur définition en cliquant sur les liens !