Alors que, le dernier jour de ce mois, certaines maisons s’orneront de toiles d’araignée et seront visitées par fantômes et sorcières, ce sont des menaces beaucoup plus sérieuses qui ont ponctué en octobre la vie de la toile, et des réseaux sociaux en particulier.
En début de mois, un bogue lié, semble-t-il, au système d’adressage par domaines, a frappé à la porte de trois applications très fréquentées et interrompu leur fonctionnement pendant plusieurs heures, mettant à rude épreuve la cyberdépendance de certains usagers, en particulier des enfants du numérique, qui se sont alors vus privés non pas de bonbons mais de microrécits.
Plus inquiétant encore, peu avant cette panne, une experte en mégadonnées soucieuse d’éclairer nos lanternes reprochait au géant des réseaux sociaux, dans une alerte professionnelle, son manque d’action contre deux grands fléaux du numérique : haine en ligne et désinformation. Le réseau des gazouillis ainsi que la chaîne préférée des hyperjoueurs sont également pris dans les filets de ces questions de sécurité et de vérification des faits. Ils se voient donc sommés de lutter d’une part contre les haineurs, les mises au pilori, le pédopiégeage et toutes les formes de cyberharcèlement, et d’autre part contre les infox, les vidéotox (facilitées par la substitution de visage), ou encore les contrefaçons d’opinion.
Force est de constater qu’à l’ère de l’internet sans fil intimidation et déguisement tissent leur toile de façon assez effrayante...