La mode express (fast fashion) se fait remonter les bretelles par une proposition de loi étudiée ce mois-ci à l’Assemblée nationale. Une société, cheffe de file de ce qu’on qualifie désormais d’ultra mode express, est particulièrement dans le collimateur des responsables politiques, mais d’autres sont également dans leurs petits souliers. Sont pointés du doigt (décollé pour l’occasion de la couture du pantalon) l’empreinte GES excessive de cette industrie (fabrication, conditionnement, rejet de microplastiques) et le moins-disant social avec des conditions de production peu respectueuses (au mieux…) des cols bleus.
Le texte prévoit notamment le paiement de pénalités (plutôt qu’une écotaxe à proprement parler), selon le principe du pollueur-payeur.
S’il est vrai que cette mode bon marché permet à celles et ceux qui se serrent la ceinture au quotidien de se vêtir plus facilement – la mode durable et écoconçue n’étant pas toujours abordable –, l’économie circulaire (achat en recyclerie par exemple) est aussi une solution écoresponsable pour toutes les bourses.
Espérons en tout cas que les férus de mode pourront un jour assouvir leur passion sans que la planète y laisse sa chemise !