INFLUENZA AVIAIRE

En début de mois, le ministère de l’Agriculture a relevé le niveau de risque lié à l’influenza aviaire de « négligeable » à « modéré ». La période estivale a en effet connu un nombre de foyers épidémiques supérieur à la normale pour la saison, et l’arrivée des températures automnales et des migrations de l’ennemi hitchcockien fait craindre une envolée des contaminations et une situation de peste aviaire

Le respect des bonnes pratiques agricoles et la mise en place de mesures de sécurité biologique sont donc nécessaires pour garantir, bien sûr, l’innocuité des alimentset pour éviter que le virus, sautant du coq à l’âne, ne fasse son nid chez les mammifères. Les éleveurs se montrant plus prudents qu’un Nils Holgersson en matière de distanciation physique avec leurs oies, les cas de transmission à l’homme – on parle alors de grippe aviaire – restent heureusement exceptionnels.

Espérons que l’épizootie des vilains petits canards malgré eux soit endiguée avant que le secteur avicole n’y laisse trop de plumes.