L’ancienne affaire Forensic, du nom de la famille d’origine anglaise disparue de façon inquiétante, n’avait pu être élucidée mais, n’étant pas prescrite, elle faisait partie des affaires dormantes ou gelées (les cold cases, comme on l’entendait parfois à la télévision). C’était compter sans l’arrivée de la commissaire France Terme, qui décida de rouvrir le dossier à la lumière de nouveaux éléments fournis par le dispositif d’enrichissement de la langue française. La bien nommée commissaire était réputée pour mener à leur terme tous types d’enquêtes : pédopiégeage (conclusions publiées en 2013), vidéaoagression (2013), féminicide (2014), cyberharcèlement (2018)… elle finissait toujours par révéler le fin mot de l’affaire. Aussi réussit-elle à retrouver, après plusieurs mois d’investigation, les quatre membres de la famille Forensic (archaeology, chemistry, medicine et photography), étonnamment sains et saufs. Afin de garantir leur sécurité, la menace de l’anglicisme continuant à peser sur eux, la désignation française leur fut octroyée et ils furent dès lors nommés archéologie médicolégale, chimie médicolégale, médecine légale et photographie de scène de crime.
Et la presse de titrer : « L’affaire dormante de FranceTerme, un clin d’œil à dormir debout »...