Gravel, wheeling, pump track… Avec la liste de nouveaux termes présentée ici, les experts se sont intéressés à d’autres disciplines que le cyclisme de route, qui nous a fait vibrer cet été lors des Tours de France. Découvrez ce vocabulaire publié par la Commission d’enrichissement de la langue française au Journal officiel du 16 septembre 2025.
Avant de nous pencher plus longuement sur les termes liés au vélo tout-terrain, aux acrobaties et aux compétitions, commençons par un type de vélo dont l’essor en France est encore récent. Jusqu’alors appelé couramment gravel bike ou « vélo gravel », le vélo de gravier a été effectivement conçu pour rouler sur gravier, mais il est utilisé sur d’autres surfaces : grâce à son cadre de vélo de route associé à des pneus larges et crantés, il convient pour différents types de routes, pistes et sentiers, pourvu qu’ils soient peu accidentés. Sur le sable ou dans la neige, on lui préfère en revanche le vélo à pneus surdimensionnés (VPS).
La pratique du VTT
Les adeptes du vélo tout-terrain peuvent évoluer dans divers lieux pensés pour ce sport. Le stade (de) VTT comprend une ou plusieurs boucles aménagées de façon à concentrer un grand nombre de difficultés et d’obstacles techniques. Il peut faire partie d’un site VTT, qui est un réseau de sentiers tracé dans un espace naturel (balisage des sentiers de randonnée, construction de passerelles...) pour la pratique de ce vélo. Il existe des sites de descente, spécifiques à cette pratique et souvent implantés dans des domaines skiables. Ces différents espaces peuvent comporter des sentiers monotraces (single tracks) ou encore des pistes à bosses (pump tracks), bien connues également des pratiquants de bicross ou d’autres sports de glisse urbaine.
Cyclisme de haute voltige
Cette liste de termes fait la part belle aux figures réalisées par ces sportifs sur pédales.
Il y a les figures qui tournent, telles que la rotation du cadre (tailwhip), souvent aérienne, et la rotation du guidon (barspin). Il y a les figures en équilibre, que les termes roue arrière (parfois un sans-pédalage, plutôt que manual) et roue avant permettent de visualiser plus aisément que les anglicismes wheeling et nose wheeling. Et il y a les sauts. Le terme bond de lapin, écho sémantique et phonétique à l’anglais bunny-hop, a été choisi pour désigner cette figure aérienne lors de laquelle le pilote fait décoller d’abord la roue avant du vélo puis la roue arrière. Plus impressionnants encore, les sauts périlleux (ou saltos) arrière et avant (backflip et frontflip) consistent en une rotation complète avec le vélo.
En compétition
Enfin, quand vient le temps des compétitions, la manche qualificative (heat) permet de sélectionner ou de classer les concurrents de VTT ou de bicross avant les phases finales. Puis les pilotes de bicross passent la grille de départ (starting gate) en espérant une sortie en tête (holeshot), à l’issue du premier virage, avantage qu’ils pourront conserver pendant tout le reste de la course. Les compétiteurs de VTT, quant à eux, tentent de prendre l’avantage dans la boucle de départ (start loop), un chemin large qui constitue la première partie d’un circuit.
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