LE CINÉMA À L’HEURE DE LA VAD

À la veille du 75e Festival de Cannes, une étude met un coup de projecteur sur une nouvelle vague qui submerge l’industrie du cinéma : l’influence des plateformes de vidéo à la demandesouvent hors offre FAIsur la fréquentation des salles.

Cet engouement pour la diffusion en flux ou pour les offres en téléchargement pourrait donner des complexes même aux multiplexescar les adeptes de la VADA ou de la VADTD profitent eux aussi de grosses machines, et sont attirés par d’autres formats à succès : en effet, les plateformes offrent également sur un plateau un public assidu, parfois adepte de visionnage boulimique, aux directeurs et directrices de sérieD’autres facteurs, tels que le piratage en salle et surtout les effets, très spéciaux, de la crise sanitaire, assombrissent la situation des salles (déjà) obscures. Mais l’invention des frères Lumière ne laisse pas mettre en scène sa disparition et propose un nouveau cadrage de ses activités : par exemple, pour faire partie des sélectionnés du Festival de Cannes, le film doit désormais être diffusé en salle en France. Et les mécènes continuent d’être fidèles au rendez-vous de la Croisette, preuve que le 7e art n’est pas près de partir dans le décor…