UNE MÊLÉE OUVERTE AUX TERMES FRANÇAIS

La Coupe du monde de rugby voit s’affronter le raffut du règne animal et la sève débordante du règne végétal.

Une compétition où des Antilopes sud-africaines coupent l'herbe et la fougère sous les crampons des All Blacks, où le XV de la Rose et les Samoa au Teuila ne se font pas de fleurs, et où les Chardons ont le choix entre piquer suffisamment le ballon et se faire piétiner.

Pour le Trèfle et le Poireau, l’enjeu est de survivre aux ratissages des adversaires, tandis que les Chênes roumains doivent veiller à ne pas se faire déraciner. Côté Téros d’Uruguay, le risque est de se faire voler dans les plumes par force coups du chapeau. Un tel tournoi est en tout cas l’occasion pour les Brave Blossoms japonais de se refaire la cerise après quelques années peu florissantes, et pas question, pour les Italiens, de se reposer sur leurs lauriers.

Chaque équipe souhaite que les Tongiens à la colombe la laissent poursuivre le tournoi en paix, et peut s’appuyer sur ses atouts spécifiques : la meute de Lobos portugais est bien armée pour les groupés pénétrants, les envols d’ascenseurs vont de soi pour les Flying Fidjian, et, chez les Wallabies, les préparations au saut porté sont évidemment dans la poche – même s’ils ne sauraient être à la hauteur des Pumas d’Argentine.

Enfin, dans une Coupe du monde où l'entraînement du capitaine de nos Bleus se voit contrarié, les Coqs ne sauraient chanter victoire trop vite.

Ce qui est certain, c’est que chaque collectif fait toujours de son mieux pour aller régulièrement jusqu’à  l’en-but : le jeu au pied en vaut la chandelle !

 

Voir aussi les termes :

mêlée ouverte

hors-jeu