TRAIT DE CÔTE

À la veille de la COP26, une étude sur la montée des eaux et le recul du trait de côte est arrivée à point nommé, montrant de façon concrète la menace que le changement climatique représente pour nos villes côtières en particulier.

Même lus en diagonale, les rapports des scientifiques ne peuvent que nous alerter quant à notre vulnérabilité au climat, dont témoigne la compression côtière : il est temps d’agir avant de franchir la ligne rouge. Les dépoldérisations ainsi que, en parallèle, les réalimentations et remodelages de plage, pratiques effectuées pour compenser les effets de l’élévation du niveau de la mer, ne suffiront pas longtemps à éviter que se réalisent les prédictions du catastrophisme.

Il va donc nous falloir réduire significativement l’effet de serre si nous ne voulons pas, entre autres conséquences, tirer un trait sur nombre de villes et d’espaces côtiers remarquables dans l’Hexagone et aux quatre coins du monde. Contenir la montée des eaux et stabiliser le trait de côte, le défi est de taille et, même s’il ne relève pas encore de la quadrature du cercle, il semble que nous soyons sur la dernière ligne droite pour rendre notre sphère préférée plus résistante au changement climatique