Depuis quelque temps, des voix s’élèvent pour alerter de l’abîme dans lequel l’apprentissage profond pourrait plonger la civilisation.
Ainsi, l’Italie a décidé de faire taire un dialogueur qui fait beaucoup parler de lui depuis l’automne, et dont les bavardages ne garantiraient pas la protection de nos données personnelles.
L’on s’inquiète également de ce que l’intelligence artificielle produise désormais des images plus vraies que nature (morte), qui sèment le trouble et récoltent la méfiance : non seulement ces pseudo-photographies posent des questions éthiques, juridiques ou économiques, mais elles sont aussi sources d’infox – sans compter l’application de cette technologie aux vidéotox, qui empoisonne davantage encore notre quotidien.
À ce jour, l’œil attentif peut repérer quelques défauts sur ces images : par exemple, la représentation des mains trahit souvent la supercherie numérique, qui a encore des progrès à faire concernant le digital… Mais, rapidement, l’insertion d’un tatouage numérique et de métadonnées pourra être nécessaire pour nous permettre d’identifier une image née de neurones artificiels.
Face à l’innovation de rupture que représentent ces nouvelles applications de l’intelligence artificielle, supposée augmenter l’être humain, ne baissons pas la garde !