GUERRE(S)

En écho à la « guerre froide », terme qui aurait été proposé en 1945 par l’écrivain et essayiste George Orwell, deux termes permettent de prendre la température des relations diplomatiques :

– la paix froide, qui désigne une situation de tension entre États dégradant leurs rapports mais excluant l’engagement de forces

– à un degré de tension supérieur, la guerre tiède, qui altère gravement les relations entre les États concernés sans exclure la poursuite d’échanges politiques, économiques ou culturels.

Et quand la guerre est « chaude », la géométrie s’invite dans le vocabulaire de la défense en distinguant la guerre asymétrique, qui oppose une armée régulière à des forces irrégulières (par exemple à une guérilla ou à une force terroriste), et la guerre dissymétrique, un conflit armé qui oppose des forces régulières ne disposant pas de capacités opérationnelles équivalentes. C'est donc ce second terme, et non le premier, qu’il convient d’utiliser pour qualifier le conflit entre la Russie et l'Ukraine. Cet affrontement, qui a commencé en 2014 avec la guerre par procuration menée dans le Donbass par l’intermédiaire des séparatistes, peut également être qualifié de guerre hybride, dans la mesure où il combine des actions militaires et non militaires. Ces dernières se jouent par exemple dans le champ de l'information, avec l’infox pour arme principale, ou relèvent de la cyberguerre, quand sont menées différentes opérations dans le cyberespace relatives à la lutte informatique offensivedéfensive ou au cyberrenseignement.

D'autres termes sont à retrouver dans ce dépliant au titre porteur d'espoir : Si tu veux la paix...