La vogue des films biographiques bat son plein : on peut passer de la vie d'artiste (Freddie Mercury) au monde de la mode (Yves Saint-Laurent) ou de la politique (Winston Churchill). Les dames du temps présent ne sont pas oubliées : Grace de Monaco, Gabrielle Chanel « Mademoiselle », Margaret Thatcher « La Dame de fer ». En portant à l'écran les vies exceptionnelles de grands hommes, de grands scélérats ou encore de femmes exceptionnelles, ces biofilms, comme on les appelle aussi, reprennent aujourd'hui quelques-unes des fonctions dévolues jadis à la tragédie. En effet, comme Sophocle, Corneille ou Shakespeare, les réalisateurs de ces biofilms s'emparent de ces vies non pas pour les retracer, mais pour leur faire exprimer quelque chose d'universel.
Mais attention à la polysémie ! Il faut veiller à ne pas confondre ces biofilms de cinéma avec des films biodégradables servant à envelopper les aliments, ni avec des films bio militant pour la survie de notre planète, ni avec les biofilms, ces colonies de microorganismes qui recouvrent discrètement étangs et rochers de leurs voiles imperceptibles, depuis trois milliards d'années qu'ils sont apparus sur ladite planète.
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