DRONES

En ce mois d’avril, s’il se dit que des cloches pourraient voler dans le ciel européen, il est peut-être plus probable d’y apercevoir toutes sortes de drones.

Certains ne sont pas pour nous réjouir, ce sont les drones armés (ou « drones de combat ») d’une guerre qui se passe aussi dans les airs. Dans ce domaine, si la France n’a pas vu décoller la production des aéronefs de combat, elle espère bien prendre la vague des drones sous-marins, qu’ils soient téléguidés ou filoguidés.

De façon plus pacifique, ces engins volants sont aussi utilisés dans le secteur des services : si la mise en place de ce système de livraison par un des géants du commerce en ligne a du plomb dans l’aile au sein de l’Hexagone, une jeune pousse a pu expérimenter, dans l’Oise, la première livraison de médicaments par drone – une solution qui pourrait voler au secours des nombreux villages sans officine.

Ces petits aéronefs sans pilote pourraient également connaître une envolée dans le domaine du sport : programmés grâce à l’intelligence artificielle, ils seraient à même de jouer le rôle d’entraîneurs, comme vient de l’expérimenter un célèbre joueur de tennis.

Enfin, au-delà de leurs aspects utilitaires voire délétères, et pour ceux qui préfèrent avoir la tête dans les nuages, ces aérodynes peuvent aussi véhiculer leur lot de magie lors de spectacles, quand les concepteurs de lumière les muent en étoiles filantes.

Autant d’exemples qui ne laissent pas planer le doute quant au succès durable de cette technologie de haut vol...