Ce mois de mars où les temps changent – la saison comme l’heure –, nous réserve fort à propos une Semaine de la langue française « à tous les temps ».
Il est vrai que, par les temps qui courent, tel un hyperaccéléré, nous aspirerions parfois à laisser du temps au temps. Mieux profiter du moment présent, en nous libérant du diktat du temps imparti et des créneaux horaires. Accepter la navigation ralentie, celle du temps réel comme celle du temps virtuel de la toile. Puisque le temps ne fait rien à l’affaire, instaurer de nouveaux codes temporels jusque dans l’industrie, dans le droit fil de la mode durable. Et bien sûr transposer ce modèle dans notre sphère privée : si le temps c’est de l’argent, le temps partagé avec nos proches ne vaut-il pas toutes les minutes en or du monde ?