Il faut marier un carburant et un comburant pour dégager la chaleur et l'énergie dont nous avons tant besoin.
Ainsi une fusée utilise-t-elle de l'hydrogène comme carburant, auquel vient s'adjoindre l'oxygène, comme comburant, et la combinaison des deux propulse vigoureusement l'engin dans l'espace en dégageant de la vapeur d'eau. Rien de plus écologique, dans ce cas : l'univers s'humidifie un peu mais reste propre.
Sur le plancher des vaches, c'est plus compliqué, car le carburant contient du carbone, et principalement du carbone fossile que l'on va chercher sous terre, sous forme de charbon ou de pétrole, et que l'on remonte à la surface pour le mélanger à de l'oxygène et l'envoyer dans l'atmosphère en épaisses volutes de gaz à effet de serre. D'où l'idée ingénieuse de ré-capter ce carbone dans des plantes d'où on l'extraira à nouveau avant de le réexpédier en l'air, ce qui évite d'augmenter sa quantité globale dans l'atmosphère.
D'immenses champs de plantes sont aujourd'hui consacrés à fournir la matière première de merveilleux biocarburants ou biocombustibles, tandis qu'augmentent, tant notre planète limitée est imparfaite, les prix des produits agricoles alimentaires.
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