BREAK

Il y a les « breaks » entrés dans les dictionnaires, par exemple la voiture qui se transforme en utilitaire, bien pratique pour les vacanciers qui emportent leurs planches de surf et vont profiter de l’océan et de ses rouleaux. Les appellations outre-Atlantique de ces derniers - shore break, point break, reef break et autres beach break - se brisent par contre sur les rivages français au profit des rouleaux de bord, de cap, de récif et sur sable.

Le tennis a, lui aussi, vu ses formes anglaises battues en brèche (break), lors d’un jeu décisif (tie-break) entre joueurs de Wimbledon et de Roland-Garros. Et le tie-break du volley, en traversant la Manche, en est devenu une décisive...

Autre « break » attesté en français, cependant : l’interruption d’un orchestre, de jazz le plus souvent, pour créer une attente ou laisser s’exprimer un soliste. Et aussi, depuis peu, la danse relevant de la culture hip-hop appelée break, non sans lien avec cette idée de suspension musicale.

Mais quand l’été arrive - qu’il s’annonce balnéaire, musical ou sportif -, il nous incite tous à faire, sans acrobaties linguistiques, une pause !...