La période mérovingienne recouvre trois siècles, de la bataille des Champs catalauniques (451) aux derniers « rois fainéants » (751), marquée par les personnalités de Clovis, Clotaire, Dagobert et St Eloi... L'art mérovingien est profondément original, issu des héritages antique et germanique.Entre persistance d’un idéal impérial d’inspiration romaine et influence germanique et insulaire, une multitude de royaumes se constitue, parmi lesquels le royaume franc. La diffusion du christianisme conduit à l’émergence de nouvelles croyances, dans les reliques par exemple, alors même que résistent certaines traditions païennes, intégrées dans les pratiques liturgiques qui émergent à cette époque.Cette profonde originalité se révèle dans les productions artistiques mérovingiennes, d’une richesse de matières et de couleurs qui surprennent encore aujourd’hui en particulier dans les manuscrits, orfèvrerie... La diversité des formes d’écriture témoigne du foisonnement intellectuel qui anime les centres monastiques ou épiscopaux, foyers de création où se développe une culture savante.Pour en savoir plusLes Temps mérovingiensDécouvrir les grandes périodes : le Moyen Âge, INRAPVoir aussiExposition « Les Temps mérovingiens », musée de Cluny, jusqu’au 13 février 2017Austrasie, le royaume mérovingien oublié, jusqu’au 26 mars 2017 au musée de Saint-Dizier puis au musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye à partir du 22 avril 2017Quoi de neuf au Moyen Âge ? Tout ce que l'archéologie nous révèle, Cité des sciences et de l’industrie, jusqu’au 6 août 2017