C'est à la fin du 19e siècle que l'éducation, de la maternelle à l'université se généralise. En 1833, la loi Guizot fait naitre un véritable enseignement primaire. Elle oblige les communes de plus de 500 habitants à se munir d’au moins une école primaire de garçons et à entretenir au moins un instituteur. De plus, chaque département français doit désormais disposer d’une École normale d’instituteurs. Par ailleurs, les établissements privés sont légalisés et l’instruction religieuse est maintenue. Le terme d’ « école maternelle » est employé pour la première fois en 1848.En 1880 sont créées des lycées pour filles. Le député, Camille Sée fait de l'enseignement supérieur des jeunes filles une affaire d'État en créant des institutions publiques. Il déclare que : "Les filles sont aussi aptes que les garçons à recevoir l'éducation secondaire".En 1881-1882, l'école est gratuite et devient obligatoire pour tous les enfants de 6 à 13 ans.En matière d'architecture, de gros efforts sont entrepris au 19e siècle pour construire et aménager des bâtiments adaptés à l'enseignement.Au 19e siècle, les enfants viennent à l'école avec des sabots, remplis de paille pour tenir chaud, ou bien avec des galoches. Ils portent des sarraus, blouses noires, austères que l'on boutonne derrière. Plus tard, dans les années cinquante les blouses grises pour les garçons et de couleur pour les filles les remplacent.Pour désigner le maitre d’école, le vocable « instituteur » remplace celui de « régent » à la Révolution française.L'école, les écoliers, les instituteurs deviennent des éléments incontournables de la vie quotidienne.Le ministère de l'Instruction publique est le nom donné à l'actuel ministère de l'éducation nationale, de la Révolution à 1932 en France. C'est en 1959 que l’instruction devient obligatoire en France jusqu’à 16 ans. Cette décision va contribuer au développement de l'enseignement secondaire et à la création des collèges.
