Ils commencèrent à se développer au 16e, lorsque des médecins, en Allemagne se détachèrent des auteurs anciens pour décrire les plantes d'après nature.Ils firent appel à des dessinateurs dont les planches furent gravées sur bois, puis sur cuivre. Pour compléter leur documentation, les savants constituèrent des herbiers, des jardins botaniques et recherchèrent des plantes inconnues, ce que favorisa l'essor des voyages. Ils constituèrent des répertoires illustrés.Grâce au mécénat royal et princier qui s'instaura en Europe occidentale du 16e au 18e, les artistes transformèrent les dessins scientifiques en œuvres d'art, enluminées ou gravées. L'intérêt pour la botanique se propagea aussi auprès d'amateurs éclairés et des académies.En Italie, Federico Cesi et Cassiano dal Pozzo, de l'Académie des Lincei, réunirent des recueils de dessins novateurs dont plusieurs sont conservés dans la bibliothèque botanique léguée à l'Institut de France par Benjamin Delessert en 1869.